Brumeux

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« Autant me demander pourquoi je suis devenu cet enfoiré qui ne meurt jamais. Je me fous de savoir d'où ils sortent. »

— Dean Domino sur l'origine des Brumeux

Les Brumeux (aussi appelés les locaux par Dean Domino) sont des humains vivant dans la Sierra Madre en 2281.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Les Brumeux sont des humains ayant muté suite aux effets du Nuage et portant une combinaison qui les protège des toxines corrosives de la Sierra Madre. Une vapeur verte, qui semble être un dérivé du Nuage s'échappe en permanence de leur combinaison avant d'être aussitôt réabsorbée par cette dernière au moyen de filtres directement placés sur leurs cuisses, leurs coudes et leur masque à gaz. De ce fait, ils sont les seuls à pouvoir entrer et sortir du Nuage en restant indemnes.

Les Brumeux proviennent des ouvriers du bâtiment qui travaillaient à la Sierra Madre avant la guerre. Durant les travaux, un gaz étrange, qui plus tard deviendrait le Nuage, a commencé à fuir des tuyaux. À son contact, de nombreux travailleurs furent hospitalisés avec de graves lésions pulmonaires et tissulaires, réduisant considérablement l'avancée des travaux jusqu'à ce qu'un équipement de protection puisse être mis au point.[1]

Des combinaisons Hazmat conçues spécialement au Grand RIEN sont alors arrivées afin d'aider les ouvriers à se protéger contre les gaz nocifs. Cependant, ce que les travailleurs ignoraient c'est que la fuite de gaz avait elle-même été créée au Grand RIEN, et que les combinaisons expédiées étaient en réalité une "expérience dans une expérience".[2]

Les combinaisons de matières dangereuses étaient volumineuses, se raidissaient de plus en plus à chaque usage et rendaient toute conversation presque impossible. Les mécanismes de verrouillage se corrodaient rapidement au contact du Nuage, au point que la combinaison devait être ouverte avec un couteau cosmique. Cependant, les combinaisons n'offraient toujours pas une protection adéquate face au nuage de gaz toxique.[3][4]

Conséquences de quoi, les Brumeux ont fini par ressembler aux goules sauvages, et ce sous plusieurs aspects. Les démembrer révèle un sang luminescent, semblable à celui d'une goule luminescente et ils laissent également un cri étrange s'échapper de leur combinaison avant d'attaquer. Cependant, ces derniers semblent avoir connu une évolution quelque peu différente de celle des goules sauvages, et ce dans la mesure où leur capacité à utiliser et à construire des armes est toujours intacte. Leur immortalité virtuelle et le fait de ne pouvoir les tuer qu'en leur arrachant un membre montre également qu'ils ont subi une mutation qui leur est très spécifique.

Le surnom de "Brumeux" peut également être attribué à la manière fantomatique dont ils habitent les ruines. Leurs manières, leurs mouvements et leur présence en générale ressemblent beaucoup à une hantise maligne pour tous ceux qui ont survécu et abandonner toutes tentatives de percer les secrets de la Sierra Madre. Dean Domino se demande même si le fait d'être "vivant" s'applique à eux,[5] et prétend qu'il y aurait des hordes de Brumeux vivant sous les rues de la Sierra Madre, tel un nid de frelons.[6]

Apparition(s)[modifier | modifier le wikicode]

Les Brumeux apparaissent uniquement dans l'extension Dead Money de Fallout: New Vegas. L'origine des combinaisons des Brumeux est en outre suggérée dans l'extension Old World Blues.

Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Entrées de terminal de la clinique ; Terminal, Fuite de gaz
  2. Entrées de terminal de l'usine de Toxines innovantes Z-43 ; Bon de commande, Combinaisons chimiques
  3. Entrées de terminal du poste électrique de la Puesta del Sol ; Dégâts aux tenues
  4. Entrées des terminaux du poste de commutation Puesta del Sol ; Rapport d'entretien
  5. Le Courrier : « Il y a d'autres gens vivants dans le coin ? »
    Dean Domino : « "Vivant", je ne sais pas si c'est le bon mot. Les locaux, les Brumeux ? Je ne sais pas si ça s'applique, pour eux. Ils ne sont pas très... civilisés. Ils ne parlent pas beaucoup. Pas du tout, même. »
    (Dialogue de Dean Domino)
  6. Le Courrier : « Il y a autre chose que je devrais savoir à leur sujet ? »
    Dean Domino : « Quoi qu'il arrive, ne les provoquez pas. Normalement, il y en a peu, un petit groupe au pire. Mais ils sont nombreux dans les parages, croyez-moi. Quand ils voient un intrus, ça fait un peu comme quand on secoue un nid de frelons. Vous n'imaginez pas leur nombre quand ils envahissent les rues. »
    (Dialogue de Dean Domino)