Article du Herald sur l'asile d'Allegheny
| Editor ID |
LC004_AlleghenyAsylum_CBLore_CharlestonHerald_AsylumEditorial |
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| Form ID |
003ce69e |
Article du Herald sur l'asile d'Allegheny est une note de Fallout 76. Il s'agit d'un article du Charleston Herald sur les pratique de l'asile d'Allegheny.
Emplacement[modifier | modifier le wikicode]
- Lycée de Watoga - Sur une table dans la bibliothèque.
- Trois à Bourg-en-Tourbière abandonnée
- Une à l'accueil du poste de police.
- Une sur le bureau d'accueil de l'immeuble de bureaux condamné en face du poste de police.
- Un sur une étagère dans la cachette de Scott Turner.
Transcription[modifier | modifier le wikicode]
À propos de "Un Mois de Folie" d'Eleanor Tarquin
Éditorial du jeudi - Imprimé le 17 mars 2061L'asile Allegheny ferme aujourd'hui ses portes après l'examen approfondi de cette semaine qui a fait suite à l'article. Cependant, le médecin en chef Kessle et les autres cadres de l'hôpital ne sont toujours pas inculpés d'une quelconque charge. Même s'il est certain que le reportage de Tarquin pour le Charleston Herald ne sera pas oublié de sitôt par nos lecteurs, tout comme l'enquête historique de Nellie Bly à l'asile psychiatrique pour femmes de l'île de Blackwell, il semblerait que les forces de police et les agents du gouvernement se soient déjà lavé les mains de cette histoire.
Le diagnostic de mademoiselle Tarquin devrait mettre en lumière la possibilité que beaucoup de patients aient été mal examinés et institutionnalisés sans présence significative de problèmes mentaux. Elle a rapporté que certains patients étaient gardés dans des endroits confinés avec d'autres internés pendant de longues périodes. Leur seul répit à cet emprisonnement avait lieu lors des périodes de traitement, repas et heures de sommeil. Les traitements, comme décrits dans l'article original, consistaient essentiellement en une immersion forcée des patients dans de l'eau glacée. Les besoins vitaux étaient réduits au strict minimum, sans aucune possibilité pour les patients de demander des arrangements relevant de la dignité humaine, comme des plats végétariens ou des couvertures supplémentaires.
De plus, son rédacteur en chef a dû demander à plusieurs reprises sa sortie de l'institution pour la prendre en charge. Ce qui signifie qu'il est possible que certaines familles qui voulaient et pouvaient s'occuper de membres placés dans l'établissement aient été refoulées parce qu'elles n'ont pas pu payer les frais de procédure de sortie. L'admission de mademoiselle Tarquin ne devait durer que dix jours, mais malgré les nombreuses tentatives documentées et financées pour la faire sortir, elle sera finalement restée un mois dans l'établissement.
Le point choquant pour moi dans cette affaire était que n'importe quel individu pouvait payer l'hôpital pour faire une visite guidée de l'établissement. Cette option était soi-disant destinée aux docteurs et professionnels de santé, mais comme mademoiselle Tarquin l'a rapporté et certains membres du staff l'ont ensuite confirmé, ça n'était pas toujours le cas. Les familles des patients n'étaient pas autorisées à leur rendre visite à moins de payer pour cette offre secrète et chère de "Tourisme chez les malades mentaux" et même alors, elles n'avaient aucune garantie de voir leurs proches sans payer des frais supplémentaires.
À présent, l'asile ferme et les pensionnaires sont libérés. La plupart vont retourner dans leur famille, intégrer d'autres hôpitaux comme l'établissement dernier cri de Watoga, ou encore des centres d'hébergement et de réinsertion sociale. Cependant, certains d'entre eux n'ont aucune autre perspective que celle de s'ajouter au nombre déjà alarmant de travailleurs itinérants et sans domicile des environs. Les stigmates que ces patients ressentent déjà sont énormes, car bien que peu d'entre eux aient été envoyés à Allegheny pour violences graves, les médias ne cessent de parler de la menace que ces patients dans leur totalité posent à la région.
Je pense que la vraie menace sont les personnes qui ont dirigé cet établissement et que nous voyons se sortir de cette affaire sans même avoir été inquiétées. Elles ne sont qu'à un CV de rejoindre les membres de votre personnel, à une candidature de faire partie de votre communauté. Voilà les vrais fous dangereux qui courent libres dans notre région !
