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« Journal de recherche VEC 148 » : différence entre les versions
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{{transcription|texte=Journal de recherche, docteur Edgar Blackburn. Numéro cent quarante-huit. Je sens la fin approcher. Les équations se mettent en place et j'entraperçois la forme du VEC perfectionné dans mes rêves agités. Cette vision de mon objectif atteint est mon seul soulagement. Ce que j'ai fait pour y parvenir ne pourra jamais être effacé. J'avais raison, mais cela ne m'apporte qu'un piètre réconfort. Je leur attribue des numéros maintenant, et j'essaie de ne pas les écouter quand ils me parlent, quand ils supplient. Je préfère les mettre sous sédation quand je les sors de leurs cellules. Lorsqu'ils sont inconscients, ils ne peuvent gémir ou me foudroyer du regard. J'échoue à leur faire comprendre que nous faisons partie d'un destin qui nous dépasse. Ils me croient inhumain, insensible. J'aurais été pareil si nos rôles avaient été inversés. Je ne les blâme pas de me haïr. Je me recroqueville la nuit et je vois leurs visages. Je n'en oublie aucun, et j'attends que le sommeil me délivre de ces visions. Le candidat final numéro trois est prêt pour vérification. Je suis à deux, peut-être trois itérations du succès. Parviendrai-je à trouver le repos quand tout cela sera fini ? Ou bien le châtiment que l'on m'infligera pour mes actes sera-t-il une délivrance ? Fin de l'enregistrement. | {{transcription|texte=Journal de recherche, docteur Edgar Blackburn. Numéro cent quarante-huit. Je sens la fin approcher. Les équations se mettent en place et j'entraperçois la forme du VEC perfectionné dans mes rêves agités. Cette vision de mon objectif atteint est mon seul soulagement. Ce que j'ai fait pour y parvenir ne pourra jamais être effacé. J'avais raison, mais cela ne m'apporte qu'un piètre réconfort. Je leur attribue des numéros maintenant, et j'essaie de ne pas les écouter quand ils me parlent, quand ils supplient. Je préfère les mettre sous sédation quand je les sors de leurs cellules. Lorsqu'ils sont inconscients, ils ne peuvent gémir ou me foudroyer du regard. J'échoue à leur faire comprendre que nous faisons partie d'un destin qui nous dépasse. Ils me croient inhumain, insensible. J'aurais été pareil si nos rôles avaient été inversés. Je ne les blâme pas de me haïr. Je me recroqueville la nuit et je vois leurs visages. Je n'en oublie aucun, et j'attends que le sommeil me délivre de ces visions. Le candidat final numéro trois est prêt pour vérification. Je suis à deux, peut-être trois itérations du succès. Parviendrai-je à trouver le repos quand tout cela sera fini ? Ou bien le châtiment que l'on m'infligera pour mes actes sera-t-il une délivrance ? Fin de l'enregistrement. | ||
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